BÉNÉVOLAT : ENTRETIEN AVEC MATHIEU MICHOT

 

 

Il y a deux semaines, nous avons eu le plaisir de rencontrer Mathieu MICHOT. Il se confie sur ce que représente l’ESA pour lui et ce qu’il lui donne envie de continuer saison après saison.

 

 

« L’ESA, c’est ma deuxième maison »

 

 

Bonjour, peux-tu te présenter et préciser depuis combien de temps es-tu bénévole au club ?

Bonjour, je suis Mathieu MICHOT, bénévole au club depuis plusieurs années maintenant. Je compte même plus à force ! Mon fils Tommy a 13 ans, je dirai donc depuis six, sept ans.

En effet, j’ai commencé à le suivre lorsqu’il a commencé le foot en U6 et depuis je n’ai pas arrêté. Il est aujourd’hui en U13.

Entre temps, mon deuxième fils, Valentin s’est également inscrit au foot dès qu’il a pu. Je me suis alors investi au sein de sa catégorie.

 

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours personnel ?

Je suis originaire des Deux-Sèvres, c’est là-bas que j’ai débuté le football et y fait mes premières classes. Puis il y a une quinzaine d’années, pour des raisons professionnelles j’ai emménagé sur Brissac et de là j’ai rejoint l’ESA. Après cinq premières années à Brissac, je suis parti jouer pour Mûrs-Érigné pendant trois ans, puis finalement je suis revenu à la maison et aujourd’hui je suis toujours là !

 

Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir bénévole ?

Faut savoir que j’ai toujours été bénévole, pas seulement à Brissac. C’est ancré en moi !

Lorsque j’étais joueur dans les Deux Sèvres, j’accompagnais les jeunes lors des entraînements. Mais dès lors que Tommy a commencé le foot, c’est à ce moment-là que je me suis vraiment impliqué en tant que dirigeant pour le club.

Ce qui est intéressant c’est de pouvoir partager la même passion et transmettre aux plus jeunes ce que j’ai pu apprendre en étant joueur.

 

Que fais-tu au club ?

J’ai commencé par accompagner David BRIAND et Julien CHEVALIER (anciens éducateurs du club) sur les séances d’entraînements seniors lorsque j’y étais encore. Cela était un peu par défaut pour combler le manque mais j’y prenais quand même plaisir !

Aujourd’hui, je suis co-responsable de la catégorie Vétéran avec Lois LOURENCO mais également depuis deux ans, j’accompagne Quentin SANNE (éducateur du club) sur la catégorie U7. J’ai notamment comme rôle la responsabilité des plateaux à l’extérieur.

Lorsqu’il y a besoin d’aide à la buvette ou lors des différents évènements de l’année, j’apprécie répondre présent et donner un coup de main !

 

Qu’est-ce qui te motive de continuer saison après saison ?

Les années se suivent mais se ressemblent pas, il y a toujours des nouveaux challenges et c’est ça qui est intéressant.

Par exemple, cette saison avec les Vétérans on est monté d’une division, de nouveaux joueurs sont arrivés, ça donne envie de continuer.

Pour ce qui est des U7, c’est assez particulier. Mon fils Valentin y joue depuis deux ans et je prends plaisir à le suivre. « Plaisir » est d’ailleurs le maître mot pour définir cette catégorie. C’est toujours agréable de voir les enfants jouer entre eux et s’amuser. Sûrement que je continuerai à suivre Valentin en U9 l’année prochaine.

Puis il faut savoir qu’après les différentes étapes dont j’ai dû faire face, le foot et notamment l’ESA ont toujours été présents dans ma vie et c’est eux qui m’ont aidé à surmonter ces épreuves.

Ici c’est une famille, c’est ma deuxième maison. On s’y sent bien !

 

Pour toi, les bénévoles sont-ils assez valorisés ?

La valorisation, ce n’est pas quelque chose que l’on demande lorsque l’on devient bénévole. Avoir un minimum de reconnaissance est toujours appréciable, des gestes de remerciements à droite à gauche mais ce n’est pas ce qui manque ici !

Des t-shirts ont été offerts, des apéros sont assez régulièrement organisés. C’est gratifiant pour les bénévoles et bénéfique pour le club car cela permet de fédérer.

 

Étant co-responsable de la catégorie Vétéran et en même temps joueur, tu joues beaucoup moins… Est-ce que cela te manque ?

Effectivement je joue moins mais franchement cela ne me manque pas plus que ça. Puis je suis actuellement blessé, donc même si je voulais je ne pourrai pas (rires) !

J’essaye de donner mon énergie autrement.

 

Comment arrives-tu à gérer cette double casquette, entraîneur/joueur ?

Je pourrai totalement répondre à cette question lorsque j’aurai fait une saison complète (rires) !

Plus sérieusement, c’est très compliqué de concilier les deux en même temps. Il faut être attentif à tout ce qu’il se passe autour de nous, sur et en dehors du terrain puis certains postes ne permettent pas d’assumer pleinement ce rôle.

Pour l’instant, j’arrive à bien m’en sortir mais il y a certains matchs dans lesquels j’ai rencontré des difficultés et heureusement que j’étais accompagné.

 

T’aies-tu déjà demandé si cela t’intéresserait de reprendre une équipe jeune à ta charge ?

Honnêtement, je ne me suis pas vraiment posé la question. Peut-être que cette saison avec Tommy en U13, s’il y avait eu l’occasion de prendre une équipe, je me serai proposé mais sinon non, ce n’est pas une question que je me pose.

 

Quel est ton regard en tant que parent sur le club ?

C’est un club qui est encore en pleine construction. Personnellement, je trouve que parfois il peut y avoir un manque d’union au sein du club. Je le vois notamment avec les U7, nous sommes dans des débuts pour beaucoup de parents et ce qui est dommage c’est ce manque « d’unité club », notamment lorsque nous nous déplaçons à l’extérieur… Chacun y va de son côté et il n’y a pas forcément de regroupement et de déplacement ensemble. Tout d’abord, il faut savoir que cela peut gêner les clubs recevant car il y a plusieurs flux d’arrivée du même club. Puis dans un second temps, le fait d’arriver tous ensemble, en même temps montre une certaine union et cohésion au sein de la catégorie et surtout du club.

Certains parents se connaissent déjà via les écoles ou autres mais cela créer des petits groupes par ci par là sans créer un vrai collectif.

En revanche, cela se produit moins dans les plus grandes catégories étant donné le fait que les jeunes sont de moins en moins suivis.

 

As-tu un message à faire passer pour motiver à devenir bénévole ?

Faut essayer ! Évidemment il ne faut pas avoir peur de tenter et de se lancer. Cela plaît, cela ne plaît pas ce n’est pas grave mais ce qui est sûr, c’est que chacun à sa place au sein du club.

Ne serait-ce qu’un petit coup de main de temps en temps peut être grandement utile. Il y aura toujours de la place pour quelqu’un, faut pas hésiter !

 

Merci Mathieu !