BENEVOLAT : ENTRETIEN AVEC JEAN-MARIE JADEAU

Avant les vacances scolaires, nous avons eu le plaisir d’avoir la visite de Jean-Marie JADEAU, ancien président du club et fidèle bénévole depuis plusieurs années. Nous en avons profité pour lui poser quelques questions.

Bonjour Jean-Marie, peux-tu te présenter et préciser depuis combien de temps tu es bénévole au club ?

Bonjour, je suis Jean-Marie JADEAU. Mon histoire avec l’ESA a commencé lorsque je suis venu habiter ici en 1973. L’année d’après je prenais ma première licence de joueur au sein du club. Quelques années après, je suis devenu le secrétaire du club, ce qui m’empêchait d’aller aux entraînements et d’avoir ma place dans l’équipe première (sourires), et cela pendant 9 ans.

Après toutes ces années passées au secrétariat, c’est la présidence de l’ESA qui m’était proposé. J’ai accepté logiquement ce poste, qui a quand même duré près de 6 ans.

Par la suite, j’ai dû lâcher la présidence du club dû à mon travail. Je suis devenu conseiller municipal et adjoint au Maire et malheureusement je ne pouvais pas tout faire, j’ai dû faire un choix.

Lorsque j’ai terminé mon mandat à la mairie, je me suis mis à chanter et aujourd’hui je fais partie d’un groupe et de temps en temps nous faisons des prestations dans le département, quelques fois hors département et même hors frontières, cela est déjà arrivé.

Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir bénévole au sein de l’ESA ?

Lorsque j’étais joueur on s’est occupé de moi et je trouvais cela normal de rendre l’appareil si l’occasion se présentait.

Par la suite j’ai eu des enfants et je voulais les suivre, c’est donc le plus naturellement possible que je me suis investi dans l’ESA en devenant bénévole.

Après avoir été secrétaire du club, qu’est-ce qui t’a poussé à devenir Président de l’ESA ?

On me l’a demandé ! Il n’y avait personne (sourires).

On m’a poussé un peu mais cela me convenait, j’aimais ce que je faisais.

Que fais-tu au club ?

Depuis que je suis à la retraire, c’est principalement à la buvette que je me rends disponible pour aider le club.

Lorsque je viens au club et que je vois que c’est un peu le feu, la course, je donne un coup de main avec plaisir.

Qu’est-ce qui te pousse à continuer année après année ?

J’estime que je suis partie prenante du club à 100%. Je ne peux pas laisser tomber une entité comme l’ESA. J’aime ce club, c’est la famille, cela se fait tout seul.

Tant que je peux rendre service, je le fais, c’est le minimum. Être bénévole, c’est inné, cela ne se commande pas.

C’est un plaisir de venir !

Pour toi, les bénévoles sont-ils assez valorisés ?

La valorisation du bénévolat, ce n’est pas un terme que j’aime beaucoup.

Le bénévolat, on en fait ou on en fait pas. Si nous en faisons, nous n’attendons rien.

Si un jour, un pot est organisé par le club pour réunir ses bénévoles c’est avec grand plaisir mais pour moi, lorsque l’on est bénévole on fait cela par pure envie et volonté sans rien attendre en retour.

Le bénévolat logiquement et de base c’est zéro ! Quelqu’un qui vient en se présentant bénévole et puis qui demande des choses par ci par là ce n’est pas un vrai bénévole.

As-tu un message à faire passer pour motiver les non-bénévoles à le devenir ?

Faut savoir qu’être bénévole ce n’est pas une corvée ! C’est un plaisir.

Plus on est pour aider le club, mieux celui-ci se portera et avancera.

C’est un club familial et convivial, s’investir dans l’ESA ne peut pas faire de mal !

Merci beaucoup Jean-Marie pour cet entretien !