BENEVOLAT : ENTRETIEN AVEC YOANN GUIARD

 

Il y a quelques semaines, Yoann GUIARD a répondu à nos questions. A travers cet entretien, il nous partage sa passion pour le bénévolat.

 

« J’aime être bénévole »

 

Bonjour Yoann, peux-tu te présenter et préciser depuis combien de temps es-tu bénévole au club ?

Bonjour je suis Yoann GUIARD, je suis bénévole au club depuis que mes enfants ont commencé le foot, c’est-à-dire 2007 pour le premier, Alexis. Au début, j’étais parents accompagnateur pour Alexis. Puis lorsqu’il est arrivé en U11, j’ai pris la responsabilité d’une équipe. Mon deuxième fils Lilian, est ensuite arrivé et a également commencé le foot à l’ESA. J’ai donc suivi le même chemin qu’avec Alexis, je l’ai suivi de catégorie en catégorie.

 

Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir bénévole ?

Brissac c’était mon club !

J’y ai joué quand j’étais plus jeune et également en Loisirs quelques années plus tard. J’aimais être sur le terrain et aider lorsqu’il y avait besoin.

Mes enfants ont ensuite commencé le foot ici et à force de les suivre quotidiennement, je me suis au fur et à mesure de plus en plus impliqué.

Mais j’aime aider, j’aime être bénévole !

J’ai connu seulement ce club, je suis attaché à l’ESA.

 

Que fais-tu au club ?

Depuis que j’ai repris, j’ai aidé sur pas mal de rôles en tant que bénévole.

Dans un premier temps, j’ai été responsable des Loisirs de 2013 à 2016 et dans le même temps je faisais partie de la commission animation.

Par la suite, pendant un an j’ai été responsable de la buvette, puis Patricia PHILIAS a pris le relai mais je continuais quand même à aider.

L’année dernière, j’étais régulièrement le week-end avec les des seniors C, notamment pour faire la touche.

Cette année, je me suis principalement concentré sur la buvette et depuis quelques semaines, dès que je peux, je me propose pour tracer les terrains de Brissac et des Alleuds.

 

Qu’est-ce qui te pousse à continuer année après année ?

J’aime ça, j’aime être bénévole, j’aime participer à la vie d’un club ou même d’autres associations.

En termes d’ambiance, il y a une très bonne convivialité, c’est un club qui vit ! Le niveau dans lequel évolue l’équipe fanion joue sûrement, la R1 amène du monde, mais même en dehors de ça, le club est attractif.

De ce fait, c’est super agréable de faire la buvette et de servir lorsqu’il y a du passage.

 

Pour toi, les bénévoles sont-ils assez valorisés ?

Oui… la preuve avec les articles que tu fais. Je pense qu’ils sont de plus en plus valorisés, on s’intéresse à nous et on nous donne la parole.

Après un bénévole, ce n’est pas censé attendre une valorisation, le bénévole fait ça par passion.

Pour parler plus généralement, les petites attentions comme ce genre d’article, les remerciements, les t-shirts bénévoles, les invitations lorsqu’il y des soirées, des apéros… Toutes ces choses, c’est toujours gratifiant, ça fait plaisir et donne de la motivation !

On nous donne la parole et c’est important. Les bénévoles ont des choses à dire.

Par exemple, après le match contre Mûrs-Erigné, un retour nous a été demandé sur notre ressenti et ce qu’on pensait qui pouvait être amélioré. Cela m’a fait très plaisir.

On sent qu’on ne nous appelle pas juste pour occuper certaines postes ou certains rôles et sans retour derrière, sans merci.

C’est intéressant d’être bénévole dans un club qui fait attention à ces bénévoles. Cela ne doit pas être le cas dans tous les clubs.

 

As-tu un message à faire passer pour motiver les non bénévoles à le devenir ?

C’est bien d’être bénévole, ça donne du plaisir après il faut aimer ça.

C’est du temps, mais plus il y a de bénévole, moins il y a de temps à passer. Nous dans notre équipe buvette, plus on sera, moins il y a aura de permanence à faire.

Pour ma part, cela m’est déjà arrivé de venir voir le match en tant que simple spectateur, puis de me retrouver à aider à la buvette.

C’est du plaisir !

 

Quel est ton regard en tant que parents sur l’ESA ?

On a vu l’évolution depuis quinze ans, c’est de mieux en mieux. On voit que les encadrants sont formés, ont des diplômes. C’est même obligatoire au vu du label je crois, donc c’est rassurant de voir que les éducateurs savent de quoi ils parlent.

Le club a beaucoup évolué et en bien, cela peut être que bénéfique pour les enfants et la progression des jeunes.

Merci Yoann !