Bénévolat : Entretien avec Patricia Philias

Vendredi dernier, nous avons eu le plaisir d’avoir la visite de Patricia PHILIAS, bénévole au sein de l’ESA en tant que responsable buvette. Nous en avons profité pour lui poser quelques questions.

Bonjour Patricia, peux-tu te présenter et préciser depuis combien de temps tu es bénévole au club ?

Bonjour, je suis Patricia PHILIAS, on me surnomme « Patou ». J’ai commencé à être bénévole pour le club, lorsque mon enfant avait cinq ans, j’accompagnais Alain Richard lors des entraînements le mercredi après-midi, car il se retrouvait avec beaucoup d’enfants à gérer. J’essayais de faire de mon mieux avec le peu de connaissance que j’avais. Cela a duré quelques mois, puis quelqu’un est venu me remplacer. J’ai continué à suivre Simon (son fils) jusqu’à ce qu’il arrête à cause de son travail. Après cela on m’a demandé de reprendre la buvette et me voilà responsable buvette depuis 3 ans maintenant.

Qu’est ce qui t’a motivé à devenir bénévole ?

C’est dans ma nature ! Depuis toute petite je suis comme ça. C’est le bénévolat en lui-même qui me plaît.

Pourquoi l’ESA ?

Je me suis investi dans ce club, car mon fils Simon y jouait. Il y a joué quelques années et au fur et à mesure des années je me suis pris d’attachement pour l’ESA.

Que fais-tu au club ?

Depuis que j’ai arrêté d’accompagner Alain Richard sur les entraînements, j’aidais quand je pouvais le club notamment à la buvette. Depuis maintenant trois ans j’en suis la responsable, je m’occupe de la gestion des volontaires. Hormis ce rôle, je suis devenue au fil des années, une supportrice de l’ESA, qui suit régulièrement les résultats du club.

Qu’est ce qui te pousse à continuer année après année ?

On me le demande, personne ne prend la suite (sourires). Chaque année, le problème se répète, on manque de volontaire, je manque de personnel ! Le recrutement est compliqué, de plus je viens d’en perdre 3-4 récemment pour cette nouvelle année.

Ceux qui restent sont très volontaires et je les remercie énormément, car ils me soutiennent.

J’ai réussi à faire venir quelques mamans de jeunes, certaines pourront qu’occasionnellement, mais c’est déjà ça, ça reste de l’aide, c’est important.

Tu dis, je cite « Personne ne prend la suite ». Sous-entends-tu par-là que tu as hâte qu’une personne prenne la relève ? Cela te plaît toujours autant ?

Comme j’ai pu vous le dire, le bénévolat c’est dans ma nature, cela me passionne toujours autant notamment lorsque je suis derrière le bar. En revanche, j’avoue que la gestion des volontaires se fait de plus en plus dure.

En effet, maintenant lorsque je désigne quelqu’un et que cette personne ne peut pas, je demande qu’un remplaçant soit trouvé par eux-mêmes. Par expérience, je préfère maintenant anticiper les choses et que le club ne se retrouve pas sans personne à la buvette.

Pour toi, les bénévoles sont-ils assez valorisés ?

Personnellement, je ne demande pas de valorisation, peut être que certains en attendent. Si valorisation il y a, faut que cela vienne du club. Je pense notamment à Jean-Marie JADEAU, qui est toujours présent et envers qui un geste pourrait être fait. C’est une personne que j’apprécie beaucoup. Pour moi, le bénévolat c’est donner sans rien n’attendre en retour.

As-tu un message à faire passer pour motiver les non-bénévoles à le devenir ?

On a besoin de bénévoles, c’est une certitude. Plus on sera nombreux, mieux c’est et il y aura moins de permanence pour ceux que ça gêne. Vous pouvez venir avec vos jeunes. Cela prendra seulement 3h de votre temps. Cela peut être qu’une seule fois mais c’est 3h où vous êtes derrière la buvette, vous rencontrez des gens, vous discutez avec eux et c’est toujours intéressant de connaître les expériences des uns et des autres.